Un contact interculturel qui m’a émerveillé
La première fois que je suis
allée à Disneyland Paris, j’avais 8 ans. J’en avais déjà entendu parler, déjà
vu des photos mais je ne pensais pas que c’était aussi immense. Mes parents
m’avaient dit qu’il y aurait énormément de monde et que j’allais devoir être
patiente avant de monter dans les manèges car je n’étais pas la seule. Je me
suis rendue compte du monde qu’il y avait à peine arrivée dans le parking. Il y
a avait pleins de voitures venant de pays différents comme l’Allemagne, le
Royaume Uni, le Portugal, l’Espagne, la Suisse, de toute l’Europe. J’étais déjà
impressionné de voir toutes ses nationalités réunis au même endroit, venant
découvrir la même chose que moi, alors que nous n’avions pas du tout la même
culture. A peine entrée dans le parc, j’entendais des langues différentes à
chaque pas que je faisais. Rien que pour dire bonjour, j’entendais welcome,
willkommen, bienvenido, benvenuto… Même les plans du parc étaient disponible en
4 langues : français, anglais et espagnol et allemand. Dans la file
d’attente d’un manège, je me suis amusé à observer les différentes nationalités
avec mes parents, il y avait des américains, des brésiliens, des indiens, des
chinois, des australiens, des africains et pleins d’autre encore ! Ce
contact avec toutes ses personnes de nationalités différentes m’a émerveillé car nous avions beau avoir une
culture différente nous partagions ce même sentiment de bonheur d’être à
Disneyland, nous étions tous venus cherché la même chose : la joie,
l’amusement. J’ai trouvé cela incroyablement de pouvoir oublier tout ses
différents, ses préjugés et d’être tous regroupés ensemble et cela m’a ému.
Un contact interculturel qui m’a interpellé
Depuis
l’âge de 10 ans, je fais de la danse contemporaine. J’ai débuté avec des filles
de mon âge et chaque année de nouvelles filles s’inscrivaient et d’autres
arrêtaient, je me faisais toujours de nouvelles amies. Mais, à la rentrée de
mes 16 ans, plus personne ne s’était inscrit, j’étais la seule à vouloir
continuer la danse. Ne pouvant pas faire un cours à une seule personne, le
conservatoire m’a proposé de rejoindre le cours pour adulte, bien que je n’en
étais pas une. J’ai longtemps réfléchi et j’ai fini par accepter. Cependant,
j’avais tout de même peur de ne pas m’intégrer, de ne pas me sentir à ma place
et de ne prendre plus aucun plaisir en dansant. Lors du premier cours avec les
adultes, je me suis rendu compte qu’il y avait un groupe de 5 femmes, très
proches et amies de longue date, qui partageaient les mêmes amis, qui sortaient
en famille toutes ensembles, qui allaient aux mêmes spectacles, aux mêmes
concerts... Elles avaient donc toutes la même culture et pourtant je me suis
tout de suite sentie à ma place malgré ma culture différente de la leur. En
effet, nous nous entendions très bien, nous parlions de tout malgré notre
différence d’âge (elles sont toutes mamans), différence d’opinion, de culture
il n’y avait aucun problème. Mais, l’année suivante, un homme s’est inscrit à
notre cours de danse. Ca ne m’a posé aucun problème, aucune gène ou autre, au
contraire je trouvais cela très intéressant d’un point de vue chorégraphique.
En revanche, le groupe de 5 femmes ne partageaient pas du tout mon opinion. En
effet, elles n’ont même pas pris le temps de le connaitre et l’ont tout de
suite ‘’exclu’’. Cette réaction m’a interpellé dans le sens ou moi elles
m’avaient tout de suite acceptée mais lui sous prétexte que c’était un homme
elles l’ont automatiquement rejeté. Elles ont réagis les 5 de la même manière
et cela m’a interpellé puisque c’est leur culture qui leurs à dicter ce
comportement.
Un contact interculturel qui m’a choqué
Je suis
d’origine portugaise et mes sont nés au Portugal mais ils sont vite venus vivre
en France. Quand j’étais enfant et que j’ai commencé à parler, mes parents
m’ont appris le français et le portugais au même temps. Je suis aujourd’hui
bilingue et très fière de parler ces 2 langues. Je me rend au Portugal tout les
ans, pendant les vacances d’été et je me dis que j’ai de la chance que mes
parents se soient investis pour me transmettre cette langue car sans elle je
n’aurai pas pu communiquer avec ma famille au Portugal, je n’aurais pas pu
partager avec eux, je n’aurais pas pu connaitre l’histoire de ma famille,
puisque mon arrière grand-mère est toujours vivante et qu’elle nous raconte
toujours pleins d’histoire, je n’aurai pas pu partager leur culture. Mais,
depuis quelques années, je me rend compte que cette ‘’tradition‘’ se perd. En
effet, les enfants d’origine portugaise ne parle quasiment pas portugais et ne
cherchent même pas à s’y intéresser. Ils ne connaissent rien de l’histoire de
ce pays, des traditions, des coutumes, de la culture. Au mois d’aout, ou tous les
immigrés reviennent passer leurs vacances au Portugal, tout le monde parlent
français, on se croirait réellement en France. A tel point que les commerçants
commencent à comprendre quelques mots français… Cette situation me choque car
il y a un désintérêt pour leur histoire, leur culture, ils ne cherchent pas à
découvrir le pays. Je ne vois pas les choses de cette manière, c’est une autre
vision des choses et une autre culture qui s’installe et cela me choque.
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