vendredi 13 juin 2014

Dislocation par Sonia


Il y a quelques années, je me suis rendue à Biarritz avec une amie. Nous sommes parties seules, sans nos parents, dans une région et ville que nous ne connaissions pas. On ne savait pas si nous allions retrouver tous les lieux qui nous intéressaient pour visiter, ni même ou nous allions dormir. C’était la première fois, aussi bien pour elle que pour moi, que nous partions aussi loin seule, sans nos parents.
La joie engendrée par cette expérience était contrasté par la peur de l’inconnu. En effet, nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait à la sortie du train. Une fois arrivée, nous avons commencé par chercher un lieu ou dormir. Pour cela, nous nous sommes renseignées auprès des commerçants afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Tout le monde nous a conseillé une auberge de jeunesse, situé dans le centre, car nous n’étions pas motorisées. L’auberge nous a donc accueillies dans son dortoir. Il y avait beaucoup jeune comme nous mais aussi des familles.  Nous avons fait la connaissance d’un groupe de jeune : 2 filles et 3 garçons avec qui nous avons passé toute la semaine, a nous baladé, a découvrir la ville, aller à la plage, surfer tous ensemble. Nous avons aussi discuté avec les biarrots afin de découvrir leur culture, les traditions du pays basque… Ils nous ont aussi indiqué les endroits les plus beaux de la ville et de la région. Sans eux et sans ces discutions, jamais nous nous serions rendue là-bas, dans ces endroits si jolis que nous avons l’occasion de voir une seule fois dans notre vie. En dehors de ce groupe avec qui nous avons crée des liens très fort, nous nous sommes aussi lié d’amitié avec les autres personnes qui dormaient avec nous dans le dortoir. Chaque groupe venait de régions différentes de la France et aussi d’autres pays comme l’Espagne ou même les Pays-Bas. C’est comme si nous avions voyagé à Biarritz, en Espagne et aux Pays-Bas tellement les histoires qu’on a raconté étaient réalistes et vivantes.

En partant de Paris, nous n’aurions jamais cru pouvoir être capable de réaliser toutes ces choses et de faire toutes ses rencontres à cause de notre timidité. Cette expérience nous a permis de nous ouvrir et de dépasser notre peur de l’inconnu. Avec le recul, nous nous sommes rendu compte que la timidité nous avait surement empêchés de faire des rencontres dans le passé. Mais depuis ce voyage à Biarritz, nous avons appris à nous ouvrir aux autres et cela nous a permis de comprendre d’autres cultures, d’autres mentalités, de découvrir des lieux différents de notre quotidien et de notre zone de confort. C’est en sortant de nos habitudes que l’on fait les plus belles rencontres.

Sonia ANTUNES

Dislocation par Sylvain

Passionné par l’univers de Dj-ing, c’est tout naturellement que j’ai rejoins les rangs du club Dj de l’ESIEE Paris. Je prends beaucoup de plaisir à mixer de la musique à tendance électronique. Et cela est encore plus plaisant lorsque cela est partagé par le public. Un jour un ami m’appela en urgence afin d’animée une soirée d’anniversaire. Comme c’était un ami proche, je ne pouvais lui refuse mon aide. J’ai décidé d’accepter mais sans même savoir dans quand je m’embarquais. Je ne savais même pas qu’elle était le style de musique dominant du public devant lequel j’allais mixer. J’avais très peu d’expérience en dehors des soirées organisées par mon club. S’embarquer dans l’inconnue me plaisait, alors j’ai décidé de relever le défi et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accepté.  Au préalable, j’avais préparé tous types de playlists, les unes plus différentes que les autres. Arrivé à la salle d’anniversaire, je me préparais, j’installais le matériel. Durant cette période l’organisateur commençait à me donner quelques consignes. Une heure avant le début ! Habituellement je sais au moins un mois à l’avance le type de musique que je vais mixer pendant une soirée et là je l’ai appris très très  tardivement. Un déstabilisé, je continuais à m’activer jusqu’au moment où les premiers invités commençaient à venir. Au début, tout se passait vraiment bien. En attendant que tous les invités arrivent et que l’ambiance monte, j’envoyais des musiques d’ambiance. Puis à un moment, mon ami, l’organisateur de la soirée, me dit « Tu as carte blanche, donne tout ce que tu as ! ». Je ne savais pas les goûts du public, alors j’improvisais totalement. J’improvise aussi des soirées étudiantes mais c’est différents, j’ai un style bien définis or dans cette situation, je ne savais pas même d’idée pour ce que j’allais mettre après. J’ai donc opté pour une chanson hyper généraliste avec une chorégraphie que tout le monde connaît. Les gens sont emballés et la piste de remplis de plus en plus. Ne sachant plus vraiment quoi mettre après, un des invités décident de venir me voir pour sonder mes préférences. Etant un ami proche de toutes les personnes présentes, il m’aide afin d’affiner le choix de la prochaine musique. J’improvise ma transition et une fois de plus, nouveau succès. J’ai donc eu l’idée de sonder les demandes des gens et au fur et à mesure, j’envoyais leur préférence, des styles tout aussi différents les un que les autres. Et finalement, la soirée à été riche en émotions et très appréciée de tous, musicalement parlant. Cette zone de confort que j’avais quitté pour laisser place à ce grand vide inconnu mais forgé une véritable expérience et une plus grande satisfaction. Ce sentiment de jamais vu m’avait beaucoup plus. En sortant de nos habitudes on découvre de nouvelles choses, et parfois même de nouvelles sensations et de sentiments !


Sylvain MARIE JOSEPH

Au parc avec Sylvain

Un samedi après midi, lors d’une sortie entre amis, afin de profiter du soleil nous avons décidé de nous rendre dans le petit parc de notre quartier nommé le parc des Hantes. Visiblement nous n’étions pas les seuls à profiter de cette journée puisque plusieurs enfants étaient aussi de la partie. Des enfants de tout âge, plus ou moins grand, la plupart accompagné de leurs parents respectifs. Très vite, j’ai remarqué que les enfants qui avaient plus de 7 ans ne mélangeaient pas entre filles et garçons. Les petits garçons préféraient jouer au foot sur la grande étendu d’herbe du parc alors que les filles étaient plus corde à sauter. Les plus petits quand à eux, très souvent surveillés par leur parents s’amusent avec des petites voitures ou des petit sceaux de plage pour jouer avec le sable. Cependant, à l’inverse du premier groupe d’enfants, celui-ci ne fais pas la distinction entre les sexes et les garçons jouent naturellement avec les filles. Constamment accompagnés par leurs parents, ces derniers préfèrent profiter de la situation afin de discuter de tout et de rien avec d’autres parents. J’ai d’ailleurs remarqué que deux mamans se connaissaient très bien. Elles sont peut être amies de longue date et ont pour habitudes de se retrouver dans ce parc. Certains enfants qui jouent au foot sont aussi accompagnés mais leur parent respectif reste plutôt en retrait. Par exemple j’observe un père en train de lire un bouquin qui jette de temps à autre un coup d’œil sur la partie de foot de son fils. J’ai aussi croisé une demi-douzaine de personnes se promenant avec leur chien. Ainsi un parc peut être un lieu de rencontre, de retrouvaille, de divertissement ou même encore de relaxation et de balade. Chacun y trouvant son compte, un parc est un endroit très vivant dont beaucoup d’enfants y sont pour quelque chose.

Sylvain MARIE JOSEPH

Une après midi au parc avec Sonia

Un dimanche après-midi je me rendue au parc des Anciennes Mairies à Nanterre. J’ai pu observer les enfants de différents types d’âge dans le square puisque c’était le week-end. J’ai remarqué qu’il y avait 2 groupes d’enfants : les petits enfants, ceux qui ont entre 1 et 4 ans et les plus grands qui ont jusqu'à 10 ans environ. Les petits jouent tous ensemble, ils ne font pas de distinctions entre les filles et les garçons contrairement aux plus grands qui se mélangent beaucoup moins, à part pour faire un jeu de groupe. Les grands sont libres d’aller ou bon leur semble, sans que les parents ne les surveillent en permanence : ils vont du square au parc, jouent au ballon, à la corde à sauté… En revanche, pour les petits, les parents sont toujours debout avec eux, ils les suivent partout car certains ne savent pas encore marcher très bien ou tout simplement car une chute est si vite arrivée. Il y a aussi des disputes entre les enfants voire entre les parents. Les enfants se poussent entre eux et se tapent parfois. Vient ensuite les pleurs et les plaintes aux parents qui les réconfortent. Cependant, certains parents vont jusqu’à se plaindre aux autres parents, en disant qu’ils éduquent mal leur enfant et éclate ainsi une dispute dans le parc. Le parc est un lieu de rencontre, aussi bien pour les enfants que pour les parents. J’ai remarqué que lorsqu’un enfant joue avec un autre, les parents tissent aussi des liens ensemble et des amitiés se créent.   

Sonia ANTUNES

Observations Homme Femme par Sonia


J’ai décidé d’observer les 3 cas dans le même lieu afin de pouvoir faire une meilleure comparaison.

1.         Groupe d’hommes 


J’ai observé un groupe de 3 hommes dans le RER, mercredi 5 mars à 17h. J’étais assise à coté d’eux afin de pouvoir entendre clairement ce qu’ils disaient. Ils étaient tous en costard cravate, ils devaient surement avoir un poste de cadre dans une société. Ils n’ont parlé que de sujets qui touchent à leur travail, que ce soit leurs dossiers en cours, leurs collègues, leur patron… J’ai donc compris qu’ils travaillaient dans la même entreprise. Ils avaient fini leur journée de travail mais c’était comme ci qu’elle continuait jusqu’à ce qu’ils arrivent chez eux. Ils parlaient des sujets qui les avaient énervés et agacé durant la journée, des dossiers qu’ils n’avaient pas eu le temps de terminer et de ceux qui les attendaient le lendemain matin. Ils discutaient chacun leur tour, sans se couper la parole. Un parmi les 3 conversait un peu moins, il devait être épuisé ou alors il n’avait juste plus envie de parler boulot. Ils parlaient beaucoup avec leurs mains, en faisant des gestes à gauche à droite pour illustrer leur parole. Plus ils parlaient de sujets qui fâchent, plus ils haussaient le ton et plus ils gesticulaient.
Après avoir lu l’article de Déborah Tannen, je me suis rendu compte qu’elle avait parfaitement analysé les conversations d’hommes. En effet, les 3 hommes parlaient de « choses » en particulier, pas de ce qu’ils ressentaient mais plutôt de choses matérielles. 2 de ces hommes étaient dans le style High Involvment, puisqu’ils imposaient leurs paroles, et le 3ème High Considerateness, il écoutait les autres sans donné son avis.


2.         Groupe de femmes


J’ai observé un groupe de 2 femmes, toujours dans le RER, le jeudi 6 mars à 15h30. Elles venaient de faire les boutiques, puisqu’elles avaient des sacs de prêt à porter. Elles discutaient de ce qu’elles avaient achetés/pas acheté, les articles sur lesquels elles ont craqué mais qui étaient trop chers. Ensuite, elles se sont mises à parler de leurs amis communs, de leurs familles respectives, de leurs enfants, de leurs maris. J’en ai donc conclus qu’elles étaient de très bonnes copines puisqu’elles se racontaient énormément de choses personnelles. Elles discutaient tout en consultant leurs smartphones pour envoyer des sms ou aller sur internet. Elles ne se regardaient donc pas toujours dans les yeux et marquaient des blancs parfois. Elles étaient assise face à face et touchaient de temps en temps le genou de l’autre pour capter toute l’attention en ce lancant un « tu connais pas la dernière… ».

La lecture de l’article de Déborah Tannen m’a fais prendre du recul sur ce que j’avais observé. Je me suis rendu compte que ces 2 femmes parlaient de choses et d’autres en fonction de leur sentiments. Elles étaient fières de parler de ce qu’elles avaient acheté mais déçues de ne pas avoir pu prendre tous les articles sur lesquels elles avaient craqué. Cependant, elles étaient dans le style High Considerateness. Elles s’écoutaient par respect mais sans y accorder une grande importance.

3.  Groupe d’hommes et de femmes


J’ai observé un groupe de 3 personnes, 2 femmes et un homme dans le RER, le lundi 17 mars au matin. Ils étaient collègues de travail. Ils ont commencé par discuter de ce qu’ils avaient fait le week-end, s’ils l’avaient passé en famille, s’ils étaient sortis…Chacun se posaient la question à tour de rôle. Ensuite, ils sont entré dans une 2ème phase de la conversation, ils ont parlé travail : de ce qui les attendaient en arrivant au boulot, des dossiers à faire…


J’ai remarqué que ce sont les 2 femmes qui ont amené la conversation sur les activités du week-end et que c’est l’homme qui a dévié vers le travail. Comme le dit si bien Déborah Tannen, les femmes discutent pour créer un lien avec l’autre, pour entrer dans la vie de l’autre, pour créer une intimité. Tandis ce que les hommes vont discuter afin de se donner un statut. Dans la conversation mixte, je me suis rendue compte que la personne de sexe opposé au locuteur était dans le style High Considerateness car la conversation ne l’intéressait pas plus que ca alors que celle du même sexe était High Involvement puisqu’elles ont la même façon de converser.


Sonia ANTUNES

Les relations Homme Femme par Sylvain

Les relations hommes/femmes sont sans doute les relations les plus complexes qu’ait connus l’humanité. En effet, les comportements, la gestuelle ou même la réflexion est très différente d’une personne de sexe masculin à une personne de sexe féminin.
La meilleure situation pour analyser les relations hommes/femmes sont d’étudier attentivement les discussions qui sont susceptible d’avoir lieu au sein d’un groupe mixte. Il se peut que deux garçons rient d’une situation alors que deux femmes pourraient en pleurer. Les réactions peuvent être vraiment diverses lorsque l’on a du recul sur la situation.

Je vais d’abord commencer par les relations hommes/hommes. Le meilleur exemple que je peux utiliser, c’était lors d’un trajet en bus. Il y avait deux jeunes hommes, je dirais 16-18 ans. Ils parlaient du couple d’un des deux garçons. Le garçon en couple disait qu’il ne pouvait plus supporter sa copine. Son ami lui conseilla donc de rompre. Il prit sa décision, sans même avoir du recul. Il allait rompre pour, disait-il, avoir plus de liberté. Je trouvais que sa décision était prématurée et non réfléchis. Il pensait à son bien être sur le moment mais pas aux conséquences que cette décision pourrait être engendrée. En effet, il accordait plus d’importance à cette relation qui pour lui, lui semblait matérielle plutôt qu’à ses sentiments. J’ai choisis cette situation car j’ai vécu la même situation entre deux femmes.
En effet, c’était lors d’une sortie entre amis. Nous étions au restaurant. Je parlais avec un ami. A nos côtés se trouvaient deux femmes parlant des relations conflictuelles au sein du couple d’une des deux femmes, la même situation que la première. Je n’ai pas tout suivis mais dans la conversation, la femme en question prenait le temps de réfléchir à toute les conséquences de sa décision, de débattre sur le sujet, elle prenait du recul au contraire d’un garçon, lui disait ce qu’elle ressentait mais elle  n’associait pas cette relation à quelque chose de matérielle. Ca été la grosse différence par rapport à la situation précédente. Mais les détails comme les conseils de l’ami, les réactions étaient aussi flagrantes. C’est un bon exemple pour montrer que les relations hommes/hommes et femmes/femmes sont très différentes l’une de l’autre. Les réactions, la sensibilité et les sentiments sont des facteurs très importants qui influencent les comportements de chacun.
La dernière situation est semblable aux précédentes mais elle concerne un garçon et une femme. J’étais au parc avec ce garçon et cette fille en question qui étaient mes amis. Là encore le garçon connaît des problèmes de couples et il nous raconte l’histoire. Une fois l’histoire terminé, moi je lui ai fais comprendre que je n’aurais pas aimé être à sa place. Notre amie au contraire, le bombardait de questions, le conseillait. Elle faisait la majeure partie de la conversation, donnait son point de vue, se mettait à la place de la copine de mon ami. Dans tout ça, je m’étais un peu perdu et je ne savais que dire. Mon ami avait l’air affecté. Il accordait de l’importance à des fait quelconques par rapport à sa copine alors que mon amie, elle cherchait à savoir ce qu’il ressentait en lui demandant si il pouvait se passer d’elle ou autre.

On peut donc tirer une conclusion très brève qui serait de dire qu’un homme accorde de l’importance aux choses matérielles, et discute tout en se donnant un statut au contraire d’une femme qui elle, discute constamment en exprimant ce qu’elle ressent, qu’importe le fait.

Sylvain MARIE JOSEPH

Les conversations Hommes Femmes par Florian

Pour cette exploration, j'ai choisi de m'intéresser aux différents conversations que tiennent les hommes et femmes entre eux selon les groupes, par exemples des femmes discuteront entres elles d'un sujet dont elles n'auraient peut-être pas parlé en présence d'un homme, de même pour les hommes entre eux; j'ai choisi de réaliser cette exploration dans le RER que je prends tous les jours car on y entend de nombreuses conversations de tous type. Pour réaliser cette exploration, j'ai au préalable lu un article de Deborah Tannen sur les relations Hommes datant de 1991 afin de pouvoir comparer mes observations à celles qu'elle avait pu remarquer.
Je vais donc commencer par m'intéresser aux conversations entre hommes, en effet, ce sont pour moi les plus simples à analyser car les plus présentes, la plupart du temps, les discussions entre hommes que j'ai entendues sont sur les filles, par exemple une discussion que j'ai entendu entre deux hommes parlaient d'une fille qui plaisait à l'un d'entre eux, ils en parlaient comme un objectif difficile à atteindre mais méritant s'il était accompli, ce type de discussion revient assez souvent mais en général plus dans la discrétion et dans l'intimité de l'amitié car cet exemple est pris dans un endroit public ou tout le monde peut vous entendre et donc forcément pas tellement important; par contre si c'est avec un ami de confiance, et je me base ici sur une connaissance, je peux dire que cela devient tout de suite plus sérieux car on parle alors d'une personne qu'on aime ou qui nous attire, et forcément c'est toujours plus gênant d'en parler en public, dans cette situation on discute alors et on débat éventuellement sur les choses à tenter et à ne pas tenter ce que Deborah avait effectivement peu remarquer, les hommes suppriment les doutes t se mettent en confiance, car c'est aujourd'hui l'un des problèmes par rapport à avant. Le second type de conversation que je vois est basé sur de la rigolade pure, en effet, les hommes entre eux n'hésite pas à se faire des blagues perverses ou dégoutante dans le but de faire rire ce qui n'était pas le cas pour les générations précédentes, il ne faut toutefois pas penser qu'il n'y a que ça leur discussions peuvent aussi parler du travail et de toutes ces choses qui constituent la vie, toutefois, ce type de discussions sont à la fois différentes mais ont pour but de garder l'attention des autres personnes qui les entourent, comme l'avait observé Deborah, on pourrait parler de conservation du pouvoir; on peut aussi remarquer que ce genre de discussion perverses ne sont tenus qu'en public là ou l'homme est plus à l'aise selon Deborah, ce qui est à la fois vrai et faux car en cela dépend des personnes présentes, si c'est un membre de sa famille, l'Homme ne parle pas toujours aussi familièrement.
Parlons maintenant un peu des conversations entre femmes, c'est d'ailleurs l'une des plus grandes questions dont parle l'homme, à quoi ressemble les discussions entre femmes et bien au fur et à mesure d'écouter les talk-shows de la radio et quelques autres situations, j'ai pu me faire deux trois idées sur ces discussions; je peux dire que les femmes qui avant parlaient de sentiments quand Deborah écrivait son article en discutent encore aujourd'hui, mais maintenant elles parlent aussi de leur apparences physique, par exemple de leur maquillage ou de leur nouveaux vêtements, on peut même parler de style si on assemble toutes ces petites choses; dans les discussions que j'ai écouté, certaines femmes parlent aussi de leur mari/petit ami, elles comparent ce qu'ils font comme leur travail ou leur hobbies par exemple, elles n'hésitent pas à se plaindre d'eux aussi de temps à autre, mais tentent aussi des fois de le mettre en valeurs si jamais elles sont jalouses ou en concurrences entre elles car cela arrive aussi.
Pour finir, j'ai analysé quelques conversations entre hommes et femmes, celle qui revient le plus souvent dans le RER sont les conversations à propos du travail, en effet dans les groupes hommes femmes que j'ai observés, la plupart étaient collègues de travail et discutaient de leur journée, de comment ça s'était passé ou bien encore des problèmes ou futurs dossiers qui allaient arriver; Il faut reconnaître que dans ce que j'ai observé, ce sont les femmes la plupart du temps qui ont amenées les conversations sur d'autres thèmes comme les prochains week-end ou bien les activités avec leur familles respectives s'ils en avaient; les hommes faisaient à peu près la même chose sauf qu'ils ramenaient les conversations sur l'actualité plutôt que les week-end en famille ou autres activités.
Bien évidemment il ne faut pas généraliser ces observations avec tout le monde, ou coller une étiquette à ces relations, ce ne sont que des observations que j'ai réalisées et interprétées.

Pour conclure, je peux dire que les hommes et femmes ne pourront jamais se comprendre parfaitement du fait de leur caractère différent, ce qui au final n'est pas une si mauvaise chose car du coup, ils vont chercher à se découvrir et ce qui leurs permet aussi d'apprendre de nouvelles choses que l'un pourrait connaître mais pas l'autre, on peut même parler de partage de connaissances dans certains cas.

Florian SILVA