Il
y a quelques années, je me suis rendue à Biarritz avec une amie. Nous sommes
parties seules, sans nos parents, dans une région et ville que nous ne
connaissions pas. On ne savait pas si nous allions retrouver tous les lieux qui
nous intéressaient pour visiter, ni même ou nous allions dormir. C’était la
première fois, aussi bien pour elle que pour moi, que nous partions aussi loin
seule, sans nos parents.
La
joie engendrée par cette expérience était contrasté par la peur
de l’inconnu. En effet, nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait
à la sortie du train. Une fois arrivée, nous avons commencé par chercher un
lieu ou dormir. Pour cela, nous nous sommes renseignées auprès des commerçants
afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Tout le monde nous a conseillé une
auberge de jeunesse, situé dans le centre, car nous n’étions pas motorisées.
L’auberge nous a donc accueillies dans son dortoir. Il y avait beaucoup jeune
comme nous mais aussi des familles. Nous
avons fait la connaissance d’un groupe de jeune : 2 filles et 3 garçons
avec qui nous avons passé toute la semaine, a nous baladé, a découvrir la
ville, aller à la plage, surfer tous ensemble. Nous avons aussi discuté avec
les biarrots afin de découvrir leur culture, les traditions du pays basque… Ils
nous ont aussi indiqué les endroits les plus beaux de la ville et de la région.
Sans eux et sans ces discutions, jamais nous nous serions rendue là-bas, dans
ces endroits si jolis que nous avons l’occasion de voir une seule fois dans
notre vie. En dehors de ce groupe avec qui nous avons crée des liens très fort,
nous nous sommes aussi lié d’amitié avec les autres personnes qui dormaient
avec nous dans le dortoir. Chaque groupe venait de régions différentes de la
France et aussi d’autres pays comme l’Espagne ou même les Pays-Bas. C’est comme
si nous avions voyagé à Biarritz, en Espagne et aux Pays-Bas tellement les
histoires qu’on a raconté étaient réalistes et vivantes.
En
partant de Paris, nous n’aurions jamais cru pouvoir être capable de réaliser
toutes ces choses et de faire toutes ses rencontres à cause de notre timidité.
Cette expérience nous a permis de nous ouvrir et de dépasser notre peur de
l’inconnu. Avec le recul, nous nous sommes rendu compte que la timidité nous
avait surement empêchés de faire des rencontres dans le passé. Mais depuis ce
voyage à Biarritz, nous avons appris à nous ouvrir aux autres et cela nous a
permis de comprendre d’autres cultures, d’autres mentalités, de découvrir des
lieux différents de notre quotidien et de notre zone de confort. C’est en
sortant de nos habitudes que l’on fait les plus belles rencontres.
Sonia ANTUNES